jeudi 24 décembre 2009

Et si nous devenions tous des médecins de la terre ?


Du corps individuel ...

Le corps pour rester en bonne santé doit trouver le juste équilibre entre les nutriments qui proviennent de l'alimentation, l'oxygène et les déchets dans le sang. Il existe un équilibre subtil entre les entrées, les sorties et les systèmes internes qui fonctionnement en interdépendances. Le corps est organisé selon les lois de la nature. Son extrême complexité n'a d'égale que l'incroyable harmonie : des centaines de milliards de cellules, organisées en tissus et organes qui agissent dans des jeux d'interaction sans cesse arbitrés par un équilibre dynamique qui s'adapte aux fluctuations de l'environnement.

Lorsque la maladie s'installe dans un corps, celle-ci ne tombe pas du ciel, au hasard. Elle émerge souvent après une période plus ou moins longue où le corps a fait au mieux pour s'adapter aux perturbations extérieures (stress, rythmes, pollutions, bactéries, chocs ...) ou intérieures (métabolisme déréglé, déficit héréditaire, dépression nerveuse, ...)

Quand les symptômes explosent, c'est le signe que les mécanismes d'autorégulations naturelle ne sont plus suffisants et qu'il faut aider ce corps à trouver un nouvel équilibre. Pour ce faire, il n'est évidemment pas suffisant de supprimer le symptôme.
Le médecin entre ici comme médiateur et réorganisateur des flux du système humain, en lien avec la conscience de l'individu. L'un ne va pas sans l'autre. Les modes de pensée, les façons de gérer individuellement la santé du corps sont multiples.

Le rôle du médecin est ici très exigeant et complexe : il relève d'une capacité d'accueil permettant une écoute subtile de la personne dans les trois niveaux : coeur-corps-esprit. Il nécessite l'humilité d'un être, certes très bien formé et sachant, mais qui doit accepter l'idée que son patient en sait toutefois plus sur lui-même ...

Dans cet équilibre relationnel entre le patient et le médecin, alors il peut se
co-crééer une solution vers la guérison. Quand quelqu'un tombe malade, il s'agit de l'aider à faire qu'à travers sa maladie, il trouve l'occasion de changer d'état de conscience.

Au corps collectif ...

Nous étions récemment (7 - 18 décembre 2009) en plein Sommet sur le climat à Copenhague. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devaient "parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif".
Nous connaissons la suite de l'histoire ...

Qu'avons nous pu observer ?
Il y a eu un dessin de négociations complexes, une gamme de solutions technologiques et économiques pour réduire des émissions de dioxyde de carbone.

Pourtant dans le fond, la solution est "simple", si seulement nous pouvions utiliser la bonne volonté pour la voir.

Ce qui est d’actualité est le fait de savoir si l'humanité a la volonté de simplifier – simplifier les discussions, en reconnaissant le coeur de la question :
- pouvons-nous partager la planète entre nous et avec les autres royaumes de la nature ?
- pouvons-nous réfréner notre soif d’énergie et de ressources ?
- pouvons-nous nous défaire de l’obsession de croissance matérielle, en reconnaissant plutôt le centre de croissance dans la conscience ?
- dans une coquille de noix, pouvons-nous transformer notre culture et simplifier notre mode de vie tout entier ?

Un tel changement planétaire est un changement fondamental de direction, qui est possible seulement avec l'utilisation de la « Volonté de santé » de l’ensemble. Comme notre société mondiale a évolué matériellement de la simplicité à la complexité, le risque est de perdre de vue la simplicité des principes sous-tendus de justes relations au coeur de toutes les communautés en bonne santé. La confiance, la réciprocité et le respect mutuel ont été officialisés en termes juridiques et dans le processus, ils ont été transformés en coques compliquées, affaiblies.

La création d'un traité juridiquement engagé à Copenhague signifie bien peu, à moins que l'esprit de coopération des pouvoirs soit vrai. Cet esprit nécessite un engagement sincère sur des valeurs humaines.

Nous sommes tous les médecins de la terre. Il nous est demandé de retrouver l'équilibre entre la terre et les humains.

Si l’on a dit des cathédrales qu’elles sont des « livres de pierres », on peut dire que le corps humain - dont la structure s’ordonne sur le même schéma - est un « livre de chair ».

Et si nous choisissions pour 2010 de co-crééer une solution vers la guérison, si nous écoutions ensemble battre le coeur de la terre et choisissions de vivre de justes relations au coeur de toutes les communautés, en visant la bonne santé du Tout ?

Je m'engage pour cela.



lundi 21 décembre 2009

Le combat intérieur


Un soir, un vieil Amérindien parlait à son petit-fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous. Il l'expliquait comme suit :
- "il y a deux loups en chacun de nous."

Le loup du Mal : c'est la colère, l'envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'ego.

Le loup du Bien : c'est la joie, la paix, l'amour, l'espérance, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité et la compassion.

Après y avoir réfléchi pendant un instant, le petit-fils demande :
- "Grand-papa, quel loup gagne ?"

Le Grand-papa lui répond simplement:
- "Celui que tu nourris."

Légende Amérindienne




jeudi 24 septembre 2009

Leadership ou souveraineté ... DYDO 5 403 choisira t'il la liberté ?

Attentive au monde de l'entreprise, lieu où j'interviens, microcosme de la société de pouvoir où se trame des drames et harcellements quotidiens. Dans une grande entreprise où plusieurs personnes se sont données la mort récemment, il n'y a plus d'identité, les personnes ne sont plus appelées par leur nom. Celui-ci a été remplacé par des numéros : "Comme ses collègues, à chaque fois qu’il doit effectuer une transaction, il est identifié par un code comportant quatre lettres et quatre chiffres.
"Le sien, c’est DYDO 5 403".

Comment continuer à vivre dignement quand sa propre identité est niée, remplacée par un code qui rappellerait le bagne. Le nom qui nous est donné est la reconnaissance de notre existence. Quand le nom est remplacé par un code, il ne reste qu'à rejeter sa propre existence.

Je termine l'accompagnement d'un groupe de personnes "leaders" dans leur entreprise, "responsables" hiérarchiquement de nombreuses personnes. Je souligne "responsables car, hélas, elles ont souvent perdu la souveraineté de leur propre vie.
L'accompagnement proposé dure 6 jours et la salle est vide. Quelques chaises, de l'eau et des tapis pour respirer et imaginer ... Les premiers jours sont souvent emprunts de tensions, gênes, refus, détournements de regards, et silences. Parfois la colère se montre devant ce non-faire proposé. "Je suis venu me former au leadership, qu'allons nous FAIRE à présent ?"
Le silence est non seulement accepté ici, il est encouragé. Et là, au sein de ce silence fécondant, ces personnes qui vivent en accéléré dans un "faire" intense, peu à peu s'ouvrent à elles-mêmes. Là où il n'y avait plus de place pour des questions, des interrogations sur le sens de cette vie, peu à peu une faille s'ouvre laissant la place à de nombreuses rationalisations et défenses sur les non-choix effectués.
Jour après jour, les silences deviennent vivants, espaces de communion, de rencontre à soi, de complicité avec la parole de l'autre où de raisonance ... Silence bienveillant. Des mouvements effleurent les visages, un rayonnement, des yeux qui brillent, des lèvres qui sont mordues, une tristesse intense avec un regard dans le vague, et la parole reste difficile pour se dire autrement que par des procédures, des comptes de résultats, des actionnaires mécontents, et finalement une insatisfaction intense et profonde.
Une gorge se râcle et à nouveau la parole jaillit laissant apparaître l'espace d'un monde nouveau. Le partage d'une souffrance, d'un empêchement d'être, d'un oubli de l'Etre ...
Témoignage d'un homme qui me dit ne plus en avoir que pour "15 ans de bagne" avant de penser retrouver une liberté. Mon coeur bondit à entendre ces mots ! Je l'invite à regarder en quoi il est acteur de ses choix, c'est impossible, il ne peut aller jusque là. La société est trop prégnante dans son monde, encore ...
Plus tard une femme retient depuis plusieurs jours des larmes, comment "craquer" quand on est responsable de 25 personnes ... Comment "tout lâcher" quand on est mère de trois enfants ... Alors, retenir est le maître mot. Les mâchoires et la non respiration aident à ce projet de contrôle. Il reste les yeux qui ne trahissent pas. Alors les yeux ne fixent plus, ils èrrent d'un côté à l'autre de la salle, comme si ils cherchaient une sortie ...

Six jours à se dire, à retrouver la parole, l'espace créatif en soi ... les 6 jours se terminent par un cercle, vibrant et reconnaissant de ces précieux partages de vie. Ils ont témoigné avoir retrouvé un souffle : celui de l'être et du faire en plus grand équilibre.

Le garderont-ils ? ils ne savent pas le dire. Ce qu'ils savent, c'est que ce qu'ils ont vécu là restera gravé dans leur coeur.

Un homme termine le cercle par cette phrase : "La première chose que je vais faire en rentrant, c'est de dire aux personnes qui m'entourent que je les aime".

mardi 15 septembre 2009

Grandir en humanité ... c'est grandir en humilité ?

En quoi la symbolique nous permet d'entrer dans le sens de la vie ... Regarder à l'intérieur des mots, c'est rendre la parole vivante, entrer soi-même dans le mot et en recevoir la vibration.

Humus et un mot qui vient du latin et désigne la terre. L'humus est caractérisé par une couleur foncée qui traduit sa richesse en carbone organique.

C'est donc une terre riche, faite de matière souple et aérée, qui absorbe et retient bien l'eau.

Le terme humilité est à rapprocher du mot humus, qui en est la source étymologique, et qui a donné par ailleurs le terme homme. Cela semble signifier que l’humilité consiste, pour l’homme, à se rappeler qu’il est poussière (ou littéralement : « fait de terre », c’est-à-dire de la matière la plus commune).

Enfin, l’origine du mot homme est indo européenne « ghyom » signifiant terre. En grec khthôn – terre et khthonios – souterrain.

Nous pouvons donc relier l'homme, l'humus, la terre, le monde souterrain à l'humilité.
En d'autres mots : l'homme qui pénètre son humus, sa terre intérieure et traverse son monde souterrain atteint l'humilité ?

Ce qui est intéressant c’est que de voir ue le chemin de l’humilité est dirigé non pas vers le ciel mais vers la terre, celle qui est à l’origine de la vie et de l'humanité. Ainsi, comprendre le sens de l’humilité commence par la connaissance de soi et au sens que l’on donne à la vie.

En retrouvant notre humus intérieur, nous prenons contact avec nos racines, nous les visitons, les acceptons et nous retrouvons l'eau circulante, les échanges, le lien en quittant notre infertilité vis à vis de la Terre et de notre terre intérieure.

mercredi 9 septembre 2009

Quand le nombre suffisant sera atteint.

En regardant de plus près la nature, une métaphore nous enseigne sur notre évolution. En effet, selon Elisabet Sahtouris, spécialiste renommée de la biologie de l'évolution, lorsqu'une chenille atteint un certain stade de son développement, elle devient vorace et commence à dévorer tout ce qui se trouve à sa portée. Elle avale ainsi des centaines de fois son propre poids. Une chenille peut dévorer toutes les feuilles d'un arbuste.

En même temps, à l'intérieur de la structure moléculaire de la chenille, des cellules appelées "cellules imaginales" deviennent actives. Pendant que la chenille dévore tout sur son passage, ces cellules imaginales se réveillent et partent à la recherche l'une de l'autre dans son organisme.


Lorsqu'un nombre suffisant (mais pas forcément la majorité - cf notion de seuil critique en systémique-) de cellules a réussi à établir une connexion, ce sont elles qui prennent le contrôle génétique du devenir de la chenille. A ce stade, toutes les autres cellules entrent en putréfaction et se transforment en une espèce de bouillon nutritif, à partir duquel les cellules imaginales peuvent alors créer ce miracle totalement inattendu qu'est le papillon."

Ce texte nous apprend qu'au sein de la chrysalide, la chenille ne se transforme pas en papillon de manière progressive : un corps qui se transformerait puis des ailes qui apparaîtraient. Ce qui se passe réellement, c'est d'un côté une chenille qui dépérit et disparaît, et juste à côté un autre animal, totalement nouveau et différent qui apparaît et se développe : un papillon avec des ailes et capable de voler.

S'agirait-il alors des frémissements d'une re-naissance progressive de l'humanité, qui enfermée dans sa chrysalide, traverserait son propre chaos et s'activerait vers une nouvelle forme de vie ?

Que représente dans notre humanité cette chenille qui doit dépérir pour disparaître ... ?

Il suffit "d'un nombre suffisant"
pour inverser et faire basculer le processus,
afin que les cellules qui ont réussi à établir une connexion,
prennent le contrôle génétique du devenir de la chenille.




Quel est ce papillon qui se développe au sein d'un bouillon nutritif ?

mardi 25 août 2009

UniVers ...

“Un humain fait partie du tout, que nous appelons « Univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il se vit lui-même, ses pensées et ses sentiments, comme quelque chose de séparé du reste (une sorte d’illusion d’optique de sa conscience). Cette illusion est comme une prison qui nous restreint à nos propres désirs, et à de l’affection pour les quelques personnes qui nous sont proches. Notre tâche consiste à nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion afin qu’il embrasse toute créature vivante et la totalité de la nature dans toute sa beauté. ”
Albert Einstein

mercredi 19 août 2009

Comment les monnaies libres vont entrer au service de l'intelligence collective globale et favoriser l'émergence de la relation du 3ème type ?

Entrer par les monnaies libres pour parler de la relation est pour le moins surprenant.
En effet, le mot "monnaie" nous connecte habituellement sur la question d'avoir ou de ne pas avoir d'argent, et donc de faire ou ne pas faire !


Avec les monnaies libres, nous entrons dans un nouveau paradigme : nous quittons la rareté et nous créons, ensemble, de la richesse. Simplement dit, le système actuel a généré un monde coupé en deux : ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, favorisant l'exclusion et le déséquilibre.

La société est malade du lien, de la relation, qui s'est peu à peu étiolée, abîmée au bénéfice de la course au "toujours plus". La relation à soi, à l'autre, à la terre, au vivant est blessée et ce, de façon parfois grave et irréversible.

Les circuits de pensée humains sont entravés par des croyances et des refus de voir et d'écouter. Les corps sont appauvris par des déperditions d'énergie et une dévitalisation contagieuse du lien avec la vie et le vivant.

L'humain s'est souvent perdu dans la matière « extérieure » et les possessions de toutes sortes. Cela a généré les détresses que nous connaissons. Une fuite dans le faire, une recherche de compensations professionnelles et/ou financières, une vie cachée derrière le culte du paraître et une surenchère de l'avoir dans tous les domaines de l'existence.

Il ne reste à cette détresse, pour se dire ou se crier, que la mise en maux, les somatisations, les accidents, la maladie ou toute forme de violence "défoulatoire" pour extraire du corps ce qui a été enfoui.
Les pandémies et autres maux qui sont régulièrement annoncées sont issues d'une créativité encore dirigée vers l'avoir et non vers l'être. Le cerveau a enregistré un programme depuis très longtemps « si tu n'es pas dans le faire et l'avoir, tu es malade et/ou exclus de cette société ».
Cette croyance est devenu une réalité de notre monde et le stress généré par un tel programme est, entre autres, la maladie.

Dans les échanges sociaux, les hiérarchies se renforcent toujours plus, l'exclusion, la marginalisation, les contraintes et les rapports de force s'intensifient, les personnes se rigidifient, perdent de leur souplesse et de la mobilité nécessaire au principe fondamental de la vie et du vivant : le mouvement, la libre circulation, la respiration fluide et vivifiante !
Des dynamiques d'opposition, voir d'oppression entraînent des pseudo-soumissions chargées de colères et de rancune qui se déversent dès que possible dans d'autres lieux.
Les systèmes, comme les organisations, où devraient s'épanouir des rencontres ouvertes et stimulantes, porteuses d'épanouissement et de changement, sont bien souvent des lieux de grande souffrance.

Je vous propose de respirer profondément ...
Ce constat, nous l'avons tous fait, il est néanmoins important de le poser comme point de départ de cette réflexion.

A présent, imaginons comment ré-instaurer des relations vivantes dans notre société ? Il s'agit de ré-inventer la relation, de retrouver l'essence même d'un lien de santé avec soi, avec les autres et avec le « tout », afin de ré-habiliter, à moins que ce ne soit : ré-habiter un monde vivant, « oxygéné », qui retrouve le plaisir d'une vrai respiration et génère de la santé sur la terre.

La relation vivante se joue autour de 5 mouvements fondamentaux :
1. être avec et partager du temps ensemble
2. demander
3. recevoir
4. donner
5. remercier

Si l'un des mouvements est défaillant ou exagérément développé, hypo ou hypertrophié, la relation devient malade, déséquilibrée et en souffrance.

Dans le nouveau paradigme : nous quittons le programme « rareté », la croyance et les comportements que cela génère, pour entrer dans un flux différent, celui de l'ouverture, de ce que je pourrais mettre en circulation au-delà de ma famille et de mon cercle d'amis intime.
Il s'agit d'ouvrir, d'inspirer et d'élargir notre cadre ...

Le « flowplace » créé par TheTransitionner vient d'ouvrir, il est encore en version expérimentale. En y entrant, vous devenez un explorateur.
Laissez-vous guider, tout est inscrit sur la première page.
Prenez un moment, allez-y comme dans un jeu ... sur le « flowplace », on joue !
1. Qu'est-ce que le "flowplace" ?
2. Jouer

Et n'hésitez pas à venir témoigner de votre expérience !




Chaque groupe de mots en caractère gras indique un lien, cliquez et la page en référence s'ouvre.
Beau voyage !

mardi 18 août 2009

La coopération et la communauté sont à la base de la survie.

Un livre à lire : la Biologie des Croyances.
La science de la pensée aux commandes de la vie

Biologiste cellulaire de formation, Bruce H. Lipton a enseigné la Biologie Cellulaire auprès de la faculté de Médecine de l’Université du Wisconsin et s’est consacré par la suite à des recherches qui ont fait de lui un pionnier dans son domaine à la « School of Medecine » (« Ecole de médecine ») de la « Stanford University » (« Université de Stanford »).

Ses recherches révolutionnaires sur la membrane cellulaire ont eu un rôle précurseur dans le développement de la nouvelle science connue sous le nom d’épigénétique et ont fait de Bruce H. Lipton l’un des noms les plus célèbres dans le domaine de la nouvelle biologie.

Pendant la période où, doctorant (Ph.D), il travaillait comme chercheur et professeur à l’école de médecine, Bruce Lipton fit une surprenante découverte concernant les mécanismes biologiques grâce auxquels les cellules reçoivent et élaborent les informations : en effet, plutôt que de nous contrôler, nos gènes sont en réalité sous le contrôle d’influences environnementales extérieures à nos cellules, parmi lesquelles il faut compter en premier lieu nos pensées et nos croyances.

Cela prouve que nous ne sommes pas des « automates génétiques » victimes de l’hérédité biologique de nos ancêtres. Nous sommes, au contraire, les co-créateurs de notre vie et de notre biologie.

Bruce Lipton décrit cette nouvelle science, appelée « épigénétique », dans son livre : La Biologie des Croyances. Parsemé de citations et de références à d’autres scientifiques qui mènent, dans ce même domaine, des recherches d’avant-garde, ce livre pourrait littéralement changer votre vie au niveau le plus fondamental.

Bruce Lipton nous fournit également dans cet ouvrage une démonstration des raisons pour lesquelles Darwin avait tort. La compétition n’est pas à la base de l’évolution ; ce n’est pas la survivance des éléments les plus forts qui permet à notre espèce de survivre et de prospérer.

Nous devrions au contraire, nous dit Bruce Lipton, lire l’œuvre de Jean-Baptiste de Lamarck, prédécesseur de Darwin qui démontra que la coopération et la communauté sont à la base de la survie.

Imaginez ce qui se passerait si chacune de vos milliards de cellules décidait de vivre pour elle seule, de combattre pour être la reine de la colline, plutôt que de coopérer avec ses cellules compagnes… Pendant combien de temps survivriez-vous ?

Pour aller plus loin : Bruce Lipton

Je remercie chaleureusement Jayendra, de m'avoir informé de l'existence de ce livre cet été et vivement la pratique car mon énergie commence à se liquéfier dans les touches de mon clavier !

samedi 15 août 2009

"Né dans la Rue" le graffiti comme moyen d'expression : exposition du 7/7 au 29/11/09 à Paris

"New York,fin des années 1960. Dans une ville au bord de la faillite, de jeunes adolescents se mettent à écrire leur nom sur les murs et les bus. Réalisées au marqueur puis à la bombe, ces signatures prolifèrent vite à travers la ville, cette nouvelle activité appelée writing (écriture) faisant jour après jour plus d'adeptes. Majoritairement issus du quartier ouvrier de Washington Heights à Manhattan, puis du Bronx, ils ont autour de 15 ans et appartiennent pour la plupart aux communautés hispanique et afro-américaine.
Le mouvement commence avec le tag, c'est-à-dire une signature constituée d'un peseudonyme et très souvent accompagné du numéro de la rue du writer.
Les styles évoluent également, les graffeurs souhaitant se distinguer les uns des autres en élaborant des styles calligraphiques originaux. Le simple tag se voit petit à petit doté d'un contour (outline) auquel viennent s'ajouter des motifs comme des pois, des étoiles ou des flèches ... La taille des graffiti ne cesse d'augmenter jusqu'à ce qu'ils recouvrent entièrement les rames de métro. En s'exercant dans leurs black books (carnets de croquis) et en élaborant les oeuvres qu'ils vont réaliser sur les trains, les graffeurs ont tous à l'esprit la recherche de la singulatité du trait, de la forme et du motif".

Intéressant de noter qu'il s'agit de l'expression de communautés où la necessité d'être vu, inscrit, regardé, est plus pressante que pour d'autres individus déjà intégrés socialement. Cette attention portée à la création artistique, à la couleur, au trait qui va permettre de se nommer, de s'inscrire socialement est essentielle.
La rue, la cité, la ville devient le lieu d'expression et la toile où se créée "à la bombe", riche en couleurs l'inscription de "VOILA QUI JE SUIS".
L'interdit est dépassé, les limites repoussées, au risque de perdre la vie parfois, en effet certains succomberont d'avoir voulu écrire ou peindre qui ils sont.

"Né dans la rue" à la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Monnaies locales en réponse à la récession aux USA

"Contrairement au dollar, le plenty ne va pas être aspiré par les financiers de Wall Street ou les politiques de Washington", explique B.J. Lawson au Los Angeles Times. Cet informaticien a participé à la mise en circulation dans la ville de Pittsboro, en Caroline du Nord, du plenty [abondance], l'une des dernières monnaies locales créées aux Etats-Unis. Sept autres villes, situées dans différents Etats – dont le Massachusetts, l'Arizona, le Michigan ou encore le Maine – ont récemment lancé leur propre monnaie, note le quotidien.

Les petites villes ne sont pas les seules à tenter l'expérience. A Detroit, le cheer [acclamation] a été conçu par un patron de bar pour inciter les clients à soutenir l'économie locale. Depuis sa création, il y a quatre mois, l'équivalent de 3 000 dollars a déjà été mis en circulation. "Le bénéfice de ces monnaies ne se calcule pas seulement en termes financiers, il est surtout symbolique", souligne Ed Collom, professeur de sociologie. "Pour le moment, elles suscitent beaucoup d'intérêt en raison du contexte économique de crise, mais elles servent aussi à reconstruire un lien social. Ces monnaies procurent un nouveau moyen d'entraide, à un moment où le manque de confiance des uns envers les autres est inquiétant."

Le courrier International, le 14.08.2009

2009-2020 ... petite histoire d'Aurélie et ses 5 monnaies - Marc Tirel

Aurélie et ses 5 monnaies
En 2009 et 2010:

usdollar07.jpgLa crise n’est pas encore appelée « La Grande Crise ». Aurélie, 49 ans, vit à Saint-Etienne elle vient d’être mise à la porte de l’entreprise dans laquelle elle était en charge du service import/export. L’entreprise industrielle fera faillite en 2010.
Reclassement, chômage, aides diverses… rien n’y fait Aurélie ne retrouve pas d’emploi salarié. Difficile de vivre et même survivre dans un monde ou l’Euro est de plus en plus rare et difficile à gagner et ou tout est conçu pour consommer et dépenser facilement… Pourtant Aurélie est riche de son temps, de son énergie, des compétences accumulées, de son réseau relationnel, de sa culture…

Pour pallier à l’effondrement du système bancaire mondial et à la faillite de nombreux états (Islande, UK, USA, Espagne…) des monnaies jusqu’alors embryonnaires ont commencé à proliférer de part le monde. Le monopole de la création monétaire, qui relevait du système bancaire jusqu’en 2010, est tombé.

Un "billet" écrit par Marc Tirel : cliquez pour la suite

De l’Humus à l’Humain, par Pierre Rabhi

"La terre… Combien sommes-nous à comprendre cette glèbe silencieuse que nous foulons durant toute notre vie, quand nous ne sommes pas confinés dans des agglomérations hors-sol qui nous la rendent encore plus étrangère ?
La terre nourricière est, parmi les quatre éléments majeurs, celui qui n’a pas existé dès l’origine. Il a fallu des millénaires pour que la mince couche de terre arable d’une vingtaine de centimètres à laquelle nous devons la vie puisse se constituer.
Univers silencieux d’une extrême complexité, siège d’une activité intense, elle est régie par une sorte d’intelligence mystérieuse et immanente. C’est dans ce monde discret que s’élaborent, comme dans un estomac, les substances qui permettront aux végétaux de se nourrir, de s’épanouir pour se reproduire, et c’est aux végétaux que les humains et les animaux doivent leur propre survie. Il est donc urgent de reconnaître que la dénomination « terre-mère » n’est pas une métaphore symbolique ou poétique, mais une évidence objective.
Ainsi s’est établie une logique extraordinaire fondée sur la cohésion du vivant."

Partie d'une conférence de Pierre Rabhi donnée dans le cadre des : « Rencontres 2008 » pour préparer le festival Camino de Juin 2009

La sagesse sociale de la Maat


Les Egyptiens avaient détecté trois obstacles qui pouvaient empêcher de vivre l'équilibre social de Maat :

I. De l'inertie à l'action intelligente :
Il s'agit de ne jamais rompre le lien entre l'action et ses conséquences, d'agir l'un pour l'autre, de cultiver la réciprocité et la solidarité active qui développe les qualités de service et d'autonomie. Pour sortir de l'inertie, les Egyptiens préconisent de faire de l'action une offrande, conformément au principe de la restitution.
La perte de mémoire, source du retrait, fait que l'individu oublie la finalité de ses actes, le sens à donner à sa vie. Il est happé par les besoins du moment. Entre deux besoins, il reste inactif, dans l'attente du besoin ou du désir suivant qui va le susciter. Il oublie ses engagements, à l'égard de ses origines comme à l'égard de ceux avec lesquels il a établi des relations et contracté des dettes. Il perd la notion de restitution, pense qu'il ne doit rien à personne, qu'il s'est fait tout seul, sans père ni mère, ni environnement éducatif. Il n'agit qu'en fonction de ses besoins à court terme, sans mesurer les conséquences de ses actes à moyen et long termes.
L'inertie pour les Egyptiens, n'est pas simplement la non-action mais l'action sans perspective, qui n'obéit qu'à l'impulsion du moment et répond au seul instinct de survie. L'homme qui agit ainsi s'exclut de l'ordre social parce qu'il ne vit que dans la perspective de son intérêt immédiat.
Agir, c'est s'insérer dans l'ordre du monde, en ayant conscience d'où l'on vient et où l'on va, en ayant conscience d'être intégré dans cet ordre et en étant solidaire de tout ce qui est vivant.

II. De la surdité mentale à l'écoute intérieure :
Pour l'Egyptien, la sagesse allait de pair avec le silence. Ecouter et contempler correspondaient pour lui à une démarche d'intériorisation à travers laquelle il pouvait s'intégrer aux vraies réalités et en saisir le sens. Il s'agit de développer une grande confiance et une grande maîtrise de soi, pour dépasser en cet instant la condition humaine et établir le lien avec la dimension du sacré.
Tandis que l'inertie pose le problème de la solidarité dans l'action sociale, la surdité mentale pose la question de la solidarité dans la communication. L'écoute, qui permet de comprendr et de réfléchir avant d'agir, développe les qualités de discernement et d'investigation.
L'écoute mutuelle permet l'accord réciproque et fait naître la confiance.

III. De l'avidité au détachement :
Pour L'Egyptien, l'avidité est la maladie du coeur la plus grave, car elle est le moteur de l'égoisme, de la séparativité. Pour la vaincre, il s'agit de développer l'altruisme, une intention solidaire, le don, la générosité, le dévouement, l'amour d'autrui.
Dans l'avidité, l'individu s'identifie à ses possessions et à ses désirs plutôt qu'à ce qu'il est. Il refuse, derrière une ambition démesurée, d'assumer sa propre loi d'action, sa place dans le monde. Ne se reconnaissant pas tel qu'il est, il est profondément égocentrique. Il ne peut donc à aucun moment assumer le principe de la solidarité universelle.
La source de l'avidité est la crainte, qui empêche de dépasser à aucun moment l'instinct de survie.

Vaincre ces trois obstacles de Maat conduit au détachement, rend le coeur léger. Ne pas savoir où on va ne justifie pas l'inaction. Il s'agit d'apprendre à rompre avec l'inertie, entrer en mouvement, comme on s'échauffe au début d'un cours de gymnastique pour vaincre l'immobilisme. Ensuite, plus profondément, sentir et trouver une finalité altruiste qui ne peut s'éveiller lorsqu'on reste sourd aux autres, prisonnier de l'individualisme.
La dernière étape consiste à ne plus agir par souci de valorisation ou de pouvoir, mais de façon désintéressée, sans attendre de retour, indépendamment de l'opinion d'autrui, par conviction intime.

Cependant, dans cette descente au fond des choses et de nous-mêmes, les Egyptiens nous mettent en garde : c'est au moment le plus noir et dans le lieu le plus profond qu'a lieu le combat entre nos attachements, notre égoïsme et notre être spirituel, celui-là seul qui est capable d'agir au-delà de notre propre personne. Une volonté de se libérer des apparences et des faux-semblants est alors indispensable, comme le développement au plus profond de soi d'une conviction qui soit matrice de comportements justes.

L'Egypte nous lègue une piste pour entrevoir l'Homme universel, enjeu d'aujourd'hui. Car si , autrefois, l'Egypte se voulait le miroir du Ciel, c'est toute la planète, aujourd'hui, qui a nécessité de le devenir.

"Maat et l'actualité de l'Egypte ancienne" - L'ordre dans le désordre - F. Schwarz

Le coeur comme matrice de transformation


Le coeur est dépositaire de deux fonctions essentielles, mémoire et imagination, liées, la première au passé, aux racines, à l'expérience, à l'acquis ; la deuxième à la capacité de se représenter dans l'avenir, la projection, la créativité, la capacité de se voir autrement.
Le juste mariage en chacun de la mémoire et de l'imagination, de son passé et de son avenir, leur permet d'entrer en synergie.
Si on peut se réconcilier avec son passé, assumer ses racines et ses expériences bonnes et mauvaises, si d'autre part, grâce à cet acquis, on peut mieux saisir ses propres finalité, ses vrais buts, on tend une corde entre passé, présent et avenir, et c'est cette relation qui fait des qualités du coeur une matrice de transformation.

L'Homme, comme l'humanité peut devenir autre.

"Maat et l'actualité de l'Egypte ancienne" - L'ordre dans le désordre - F. Schwarz

La Balance pour les Egyptiens

L'univers tout entier était comparé par les Egyptiens à une immense Balance cosmique qui régulait par l'harmonie des contraires les forces du monde. Cette balance siégeait au coeur du Palais de Maât.
Dans chacun des plateaux de la Balance siège le coeur du monde et la plume symbolisant Maât. Cette salle représente les six directions de l'espace - l'univers - au coeur duquel siège la Balance, ordre et axe du monde par lequel tout passe. Autour de la Balance, signe de l'équilibre idéal, sont dispersés tous les principes constitutifs de la personnalité humaine. Un seul composant est dans la Balance et les représente tous, le coeur ou Ab, siège pour les Egyptiens de la conscience et des facultés de mémoire et d'imagination. C'est ce coeur-conscience, organe de la métamorphose, qui répond aux épreuves de la Balance.

"Maat et l'actualité de l'Egypte ancienne" L'odre dans le désordre - F. Schwarz

La nouvelle partition

L'humanité est comme une grande conscience divisée en milliards de particules. Chaque particule a construit son instrument ou personnalité pour exister en tant que conscience individuelle. Il nous reste à nous souvenir que nous sommes créateurs avant tout et que nous devons apprendre à accorder notre instrument afin de pouvoir exprimer la beauté de la musique que nous portons profondément en nous. Nous nous souviendrons alors que nous faisons partie d'un très grand orchestre composé de milliards de musiciens.
Néanmoins, pour accorder cet instrument et rejoindre les autres, nous ne pouvons rester dans les polarités source de dualités.

L'espace de résilience et d'alliance de l'humanité se trouve dans le coeur. C'est le lieu de la sortie des polarités et la croisée des chemins. C'est le lieu de la rencontre du Yang et du Yin. L'espace où les différences, la peur et la séparation deviennent acceptation, unité et amour.

Imaginons l'humanité comme un grand corps, qui cherche à équilibrer ses polarités. Progressivement, une partie de ce corps se réveille douloureusement de l'illusion que la vie est domination, prédation et possession sur l'autre partie.
Ce réveil créée un choc global et une déstabilisation de tous les systèmes au sein de ce grand corps. Les liens s'entrechoquent, certains se brisent. L'ancienne partition est détruite peu à peu, on ne peut plus jouer la même musique, il est nécessaire de réinventer et d'écrire une nouvelle partition.
Alors, progressivement, l'humanité s'aperçoit qu'il y a peut-être une sortie à cet incessant combat. Elle découvre une troisième voie ... L'écroulement des anciens systèmes nous informe que nous sommes déjà engagés sur cette troisième voie. Quitter la dualité vers une vision globale et inclusive génère une crise profonde car c'est une inversion des valeurs.
La mutation a démarré, nous l'avons créée comme une évolution inéluctable. Nous commençons à observer l'émergence d'une société mature et créatrice qui se responsabilise et devient acteur de la transformation.

Préambule Alliance Civique pour l'Humanité - Mary
Là où la résilience de l'humanité surgit du coeur ...


Quand les cerveaux se mettent à oeuvrer ensemble : la logique du "ET"

Nous possédons deux régimes de traitement de l'information au niveau mental : le régime visuel, dont les outils sont l'image et le symbole et le régime verbal dont les outils sont le mot et le concept. Le premier est synthétique et le second analytique.
Ces deux régimes de traitement de l'information sont localisés, l'un dans l'hémisphère droit et l'autre dans l'hémisphère gauche de notre cerveau.
L'hémisphère gauche, à travers le régime de la parole, est porteur de la logique conceptuelle ou logique du OU. L'hémisphère droit, à travers le régime des images et des symboles, travaille selon la logique du ET. L'un travaille sur la logique d'exclusion et l'autre sur la logique d'inclusion.
Entre les deux, existe une interface ou corps calleux qui permet de relier ou de séparer l'un et l'autre.
Nous savons aujourd'hui que nous pouvons utiliser cette interface selon la logique du OU ou celle du ET. L'activité de type cloisonnante mécaniciste, la plus courante, préfère utiliser l'interface du corps calleux selon le programme soit de la raison soit du sentiment.
Par contre la vision créatrice utilise l'interface selon le programme du ET. En effet, nous savons aujourd'hui, grâce aux études récentes sur la créativité, que les actes de création ne relèvent pas du seul hémisphère droit mais de la capacité de développer en nous des passerelles qui relient synchroniquement les deux cerveaux.
Nous sommes ici dans une logique de complémentarité, où il ne s'agit pas de travailler en régime d'exclusion au niveau de l'interface, mais d'instaurer l'interactivité entre l'imagination et la raison, la pensée et l'action.
Ce lien est un puissant générateur de vie et de créativité.

Imaginons un instant que nous acceptions - avec la logique du ET - que le monde est partagé entre des personnes avec des préférences cérébrales droites et d'autres gauches.
Quelle créativité pourrait émerger sur la planète avec une plus grande coopération !

Référence bibliographique : "Maat et l'actualité de l'Eggypte ancienne" - L'ordre dans le désordre - F. Schwarz

L'esprit de Maat et l'équilibre


Maat est à la fois une déesse dans l'Egypte Ancienne et un concept qui représente la vérité, la justice et l'ordre social. Le concept de justice est ici très original puisque l'objectif est d'accroître la vie et de permettre l'abondance et le bonheur.

Maat tient une plume blanche ou encore la croix Ankh, symbole de vie.

Dans le monde égyptien, l'être humain, comme tout ce qui vit, est partie intégrante du cosmos, et comme toute matière vivante, il a la faculté de capter l'énergie solaire par l'intermédiaire de son coeur, de la transformer, de l'émettre et de l'échanger notamment par la parole : le logos. Les égyptiens avaient observé que la circulation harmonieuse de cette énergie transformée en paroles entraînait sur de nombreux plans une croissance, pour l'individu et aussi pour le groupe. Cette circulation apportait le bonheur, la prospérité physique - c'est-à-dire la santé - et matérielle.

En revanche l'obstruction de la circulation de cette énergie entraînait la décroissance, la destruction, le malheur, la misère, la maladie ...

Nous avons peu à peu créé une société de blocages énergétiques dans nos corps, puis projetés sur la terre en isolant, en excluant, en niant ce qui nous faisait le plus peur, cet inconnu, cet étranger en nous : l'Être.