Le téléfilm retrace le parcours d'Alexandra David-Néelaccompagnée d'Aphur Yongden, un enfant lama qui deviendra son fils adoptif, durant 13 années de pérégrinations depuis l'Inde jusque dans les contrées de l'Himalaya et les plaines tibétaines, et leur arrivée à Lhassa le 28 février 1924.
Mieux vivre le présent : voilà qui devait être une des devises d'Alexandra David-Néel. Voyageuse, exploratrice, journaliste, écrivaine, elle a passé sa vie à sillonner le monde. Fascinée par le voyage, en 1912 elle découvre l'Inde, un pays qui la marquera à jamais. Elle y reviendra, elle y séjournera de longues années. Au Pied de l'Himalaya, Alexandra David-Néel (site officiel,maintenu par le Centre culturel Alexandra David-Néel) découvre la méditation et se convertit au bouddhisme. Elle osera aussi se rendre au Tibet, dans les cités interdites. Chacun de ses voyages donnera lieu à des écrits et aujourd'hui un film retrace sa vie.
Une équipe d'ARTE Journal a pu se rendre sur le tournage et rencontrer Dominique Blanc qui incarne cette femme étonnante. Un reportage de David Muntaner et Hanna Peters.
Vous trouverez le téléfilm ci-dessous, visible en trois parties :
Première partie :
du périple d'Alexandra David Néel en Asie, qui durera quatorze ans
Deuxième partie :
Après l'Inde, Alexandra David Neel va au Sikkim,
entre en contact avec le bouddhisme du nord, ce qu'elle-même appelait le lamaïsme.
Troisième partie : Alexandra David-Néel franchit la frontière du Tibet, déclaré par les Anglais, interdit à tous les étrangers. Indignée par ces lois arbitraires édictées par des puissances étrangères, elle décide de
les défier et se rendra incognito à Lhassa, à pied, déguisée en tibétaine avec son fils adoptif,
le lama Yongden. Elle deviendra célèbre grâce à cet exploit qu'elle relate dans son livre :
"Une Parisienne à Lhassa."
Une femme, un "destin" ?
A l'évidence cette femme est animée par une grande détermination
et une force intérieure hors du commun.
Quelle est cette foi qui l'anime ?
"Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux.
Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine."
Alexandra David-Néel A vous de "choisir" l'Etoile !
"L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse"
Proverbe Africain
J'ai toujours été très sensible à écouter, voir et observer les frémissements du monde qui s'éveille, le scintillement des lumières de l'aube, les sonorités des premières notes de musique. La photographie de nature en macro m'inspire des heures durant, la palpitation du monde vivant, si souvent invisible à l'oeil "nu" ou pressé.
J'ai été moins présente ces derniers temps sur "Dialogos" qui reste un espace pour développer des sujets qui offrent un autre regard sur le monde, occupée sur le terrain à favoriser l'émergence du monde nouveau !
DiaLogos a été créé en Août 2009, avec la proposition d'offrir un espace d'expression sur l'être humain et l'humanité en mouvement.
A présent, je relaie par différents médias des informations liées à "La forêt qui pousse": ce qui concerne l'éveil et la conscience de l'être et les évènements ici et ailleurs dans le monde qui se révèlent être les éléments de notre métamorphose actuelle.
Nous le savons à présent, la transformation personnelle est intimement liée à la transformation sociale. Il s'agit d'un champ dynamique qui forme un tout. Chacun d'entre nous est en effet un levier responsable et conscient de la transformation sociale.
Je viens d'installer sur le côté droit du blog, un badge "Facebook". Je connais toutes les réticences qui existent à utiliser ce réseau social. Je l'utilise essentiellement pour relayer des informations en lien avec la société civile qui bouillonne de créativité et qui est peu visible dans les médias dits "classiques".
Je partage également de l'information sur un outil nommé "Scoop-iT" : "INITIATIVES INSPIRANTES ET POLLINISATION", dont vous trouverez le lien en-dessous du lien facebook.
"L'humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience aussi radicale et profonde que celle qui lui permettrait de s'ouvrir à la splendeur du monde, à la manière d'un bourgeon qui explose au printemps pour faire apparaître la lumière de la fleur, prémisse de l'accomplissement du fruit ?"
Voici un extrait de la lettre ouverte co-signée par le Docteur Christophe André, Philippe Desbrosses, Marc Luyckx Ghisi, Edgar Morin, Docteur Hanh Nguyen Ngoc, Jean-Marie Pelt, Patrick Viveret et Pierre Rabhi dans le cadre de l'évènement des 15 et 16 septembre où déjà 3.000 personnes sont attendues à l’Espace de la Grande Arche à Paris La Défense, à l’occasion des deux conférences inédites données par le Maître Zen Thich Nhat Hanh, ainsi que pour la marche méditative qu’il proposera.
Jean Vanier, fondateur et co-fondateur de deux grandes communautés "L'Arche" et "Foi et lumière" nous parle de la tendresse, de la rencontre à l'autre, de la vulnérabilité acceptée et accueillie comme chemin vers la paix.
"Quatre petits bouts de pain"
C'est le titre d'un livre écrit par une femme qui fait jaillir un hymne à la vie
absolument incroyable et montre le chemin d'un bonheur possible envers et contre tout.
Les "quatre petits bouts de pain" sont un relais,
un pain de vie passé de femme à femme pour que la vie continue.
Une femme, un destin Magda Hollander-Lafon nous invite à regarder et à entendre qu'au delà de ce que nous avons traversé, il y a en chacun d'entre nous une puissance de vie qui nous attend.
Un magnifique témoignage pour ne plus nier mais plutôt embrasser et accueillir ce qui nous a traversé et nous constitue aujourd'hui.
Magda a le regard profond de ces êtres qui ont été puiser la lumière au plus profond de leur être, à la source.
Magda Hollander-Laffon a aujourd'hui 84 ans, elle transmet et partage son expérience de travail et de pacification intérieure, qui a débuté au milieu de sa vie. Cette introspection lui a permis de se rencontrer et de retrouver la joie de vivre. Elle la partage aujourd'hui auprès des enfants.
"La bonté humaine", le dernier livre de Jacques Lecomte, est l'un de ces remarquables livres qui devraient guider notre société en nous aidant à prendre conscience que nous avons en nous un potentiel fondamental de bonté.
Ce bel ouvrage montre, comme le disait Nelson Mandela, que "la bonté de l'homme est une flamme qu'on peut cacher mais qu'on ne peut jamais éteindre," que la violence et l'égoïsme existent, mais ne correspondent pas à la nature profonde de l'être humain."
Fais de ta vie une oeuvre d'art.
Que chaque instant de ce présent si précieux
Soit habillé de tes plus belles pensées,
De tes actes les plus nobles.
Fais de ta vie un hymne à la joie,
Pénètre au plus profond de la matière
Et féconde l'obscurité de pensées lumineuses,
De fleurs de pensées afin d'ensemencer monde intérieur et extérieur.
Sème les graines de ta destinée,
D'une main heureuse,
D'une main amoureuse,
D'une main confiante, humble et généreuse.
Au travers de tes expériences terrestres,
Puisses-tu faire vibrer ton âme,
Telle une harpe céleste,
Afin qu'elle prenne corps et s'exprime au sein même de la Terre.
Fais de ta vie une oeuvre d'art,
Et communique ton oeuvre dans la matière,
Matérialise les idées célestes,
Idéalise la matière terrestre.
Que chacun de tes gestes,
Que chacune de tes actions, de tes pensées,
Portent en eux le sceau de ton âme
Et fleurissent dans l'amour de l'éternel présent.
Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,
Sans préjugé, ni attache.
Détache-toi du futile trop servile et croîs sans hésiter, lentement et sûrement,
Dans l'inconditionnel amour du temps, ton plus beau présent.
... L'arbre ne peut prendre racine qu'à la Source.
C'est le titre de l'ouvrage paru ce 19 avril aux Editions "Indigène", écrit à deux plumes : celle du Dalaï Lama et de Stéphane Hessel. Un livre de 46 pages, pour un prix de 5 € qui nous invite à un progrès de l'esprit, celui du "Grand Nous". Un texte essentiel, et une bouffée d'oxygène en cette période d'élections !.
"Je suis un des sept milliards d'êtres qui peuplent la planète et, dans ce corps humain, je me suis fixé pour tâche de prendre soin de l'humanité. Pas d'une nation non, ni d'un gouvernement, de l'humanité au sens large, et au-delà, de la planète que nous partageons avec les animaux, les plantes, et qui est notre seule maison.
Nous pouvons développer une pratique d'interdépendance, développer ce grand "Nous" dont fait partie la terre entière. Un grand "Nous" plutôt qu'un grand "Tout". Mais actuellement, nous restons encore dans un système régi par une démarcation entre "nous" et "eux". Et cette ligne reste inscrite dans notre mental. C'est ce qui nous pousse à être dans l'intérêt personnel, dans des conflits et parfois à vouloir exploiter notre voisin, à l'intimider ... Toutefois, si vous portez en vous ce sens de la fraternité universelle, alors votre coeur s'ouvrira naturellement. Vous agirez dans la transparence, la vérité et vous y gagnerez en force intérieure, en confiance, confiance en vous et confiance en l'autre, vous exercerez l'amitié." Le Dalaï Lama
"Déclarons la Paix", Pour un progrès de l'esprit avec le Dalaï Lama et Stéphane Hessel.
"Quel que soit son objet d'étude, l'intellect, pour faire ses observations, doit l'immobiliser, et quelquefois même le tuer afin de le disséquer. Si la science renonce souvent à l'étude de ce qui est vivant pour ne se concentrer que sur ce qui est figé, mort, c'est parce que le vivant bouge, varie sans cesse et l'intellect ne peut pas le saisir. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le monde spirituel et le monde divin, qui sont en perpétuel mouvement et animés des vibrations de la plus grande intensité, échappent à l'investigation des savants.
Pour être précis, "scientifiques", les chercheurs se sont arrêtés à l'observation de la matière physique, sans se rendre compte qu'ils allaient ainsi se limiter et limiter tous ceux qui subiraient leur influence et suivraient leur exemple. Et bien cet exemple est catastrophique, parce qu'il pousse les humains à ne s'arrêter que sur l'aspect le plus matériel, le plus superficiel des choses, au lieu de s'intéresser à tout ce qui est subtil, vivant, vibrant : le monde de l'esprit."
Avec sa fondation et son art, le chant, Marianne Sébastien a redonné la voix et la dignité à plus de 850.000 personnes en Bolivie. Elle explose toutes les conventions et notamment en matière de lutte contre la pauvreté.
Fondatrice de l'ONG Voix Libres International, Marianne a aussi été chef d'entreprises, cantatrice et thérapeute par la voix.
Son utopie de créer en Bolivie une société solidaire dirigée par des jeunes issus des mines, des rues et des ordures est devenue réalité : en 18 ans, plus de 850 000 bénéficiaires ont su retourner la grande misère en stratégie positive en développant le plein potentiel des talents de chacun et la tendresse entre tous. La violence a diminué de moitié.
Une femme de coeur qui pousse les portes sans s'interroger sur ce qu'elle va découvrir !
INAYA, c'est le nom d'un groupe à découvrir, à écouter, à inviter ...
Un groupe à capella composé de cinq femmes et d'un homme, accompagné de percussions qui éveillent notre lien à la Terre et nourrissent le feu de la vie à travers des chants de différentes traditions.
INAYA signifie "avoir pour mère" en Lakota,
"soin, attention" au Magreb,
"chance" en Asie et
"beauté sauvage" en Afrique noire.
Ce sont cinq femmes, Martine, Emilie, Carol, Céline, Myriam qui chantent en accordant leur voix pour honorer la Terre-Mère, les femmes, la Femme porteuse de Vie et un homme, Thierry aux percussions qui accompagne et soutient ce rêve.
Elles chantent avec le même enthousiasme et le même élan de vie, des chants amérindiens, africains, brésiliens, bulgares, maoris, macédoniens, perses ... de quoi en avoir des frissons tans vos racines sont interpellées lors du concert.
Ces chants font vibrer nos corps, notre terre, nourrissent nos coeurs et le feu de vie ...
Chanter ces langues magnifiques est pour eux une façon d'honorer tous les peuples, cette diversité, ces couleurs de l'humanité qui font sa richesse et sa beauté.
Ils sont profondément touchés et connectés à ces cultures ancestrales, gardiennes de la Terre et porteuses de cette grande sagesse des lois sacrées universelles.
Ils marchent et nous emmènent sur le chemin de la beauté, fortement inspirés par cette sagesse des peuples premiers.
Extraits du spectacle Pachamama du groupe Inaya.
"Mama Drum" est le nom de leur tambour, fabriqué par Myriam, symbole de Mère-Terre, qui leur permet de faire vibrer leurs coeurs à l'unisson avec celui de notre mère Gaïa, Pachamama, Maka, Terre.
J'ai rencontré INAYA le 17 mars 2012, lors du Forum Ouvert de Chambéry,
dans le cadre de la Campagne "Tous Candidats" de Colibris,
pour un concert haut en couleurs et en sons.
MerciINAYA d'honorer ainsi la Grande Mère et la Femme porteuse de Vie !
"C'est très important d'apprendre à être tendre avec soi-même, à être vraiment dans cette compassion avec soi qui va aussi engendrer la compassion avec l'autre. On est là pour vivre, on est là pour essayer d'étreindre l'immense de la vie. La vie, c'est très court. Est-ce que je dois la vivre agrippé à mon piédestal, à mes petites victoires, à mes petits calculs souvent mesquins et dérisoires ou est ce que, au contraire, je vais lâcher pour m'émerveiller, pour découvrir le fragile, le vulnérable, le mystère que sont les autres ? parce qu'on apprend tellement des autres ... " Marc Vella
Au Rajasthan, en Inde, une école hors du commun forme hommes et femmes venant de milieux ruraux - illettrés pour la plupart - pour devenir ingénieurs en énergie solaire, artisans, dentistes et docteurs dans leur propre villages. Elle s'appelle l'Université des Va-nu-pieds, et son fondateur, Bunker Roy, nous explique comment elle fonctionne.
Ici, c'est l'éducation qui entre dans l'éco-système du village, elle s'installe au coeur de la vie des êtres, tissant une intelligence globale qui respecte l'organisation du village.
Quel défi magnifique pour les repères occidentaux sur l'éducation,
osons entrer dans des "remères" !
"D'abord, ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous.
Ensuite, ils vous combattent, et alors vous gagnez".
"La fleur de lotus reste totalement pure quel que soit le limon dont elle est issue"
(Zhou Dunyi)
Le déploiement des pétales du lotus suggère l'épanouissement de l'âme. L'émergence de sa pure beauté à partir de ses origines boueuses représente une promesse spirituelle bienveillante.
Nous sommes tous porteurs de cette fleur de lotus, elle prend racine dans notre passé, au coeur de nos douleurs et de nos souffrances en résilience.
Elle est la fleur d'un talent particulier à naître, c'est notre art, rendons-le visible et offrons-le au monde !
Créer de la beauté en soi, autour de soi et dans le monde, c'est prendre soin de l'Être.
"Le mot "thérapeutès" en grec, signifie d'abord soigner, prendre soin. Le Thérapeute ne guérit pas, il soigne. C'est la nature qui guérit, c'est la Vie qui guérit.
Le rôle du Thérapeute est de créer, ou de permettre les meilleures conditions pour que la guérison puisse advenir. Le Thérapeute ne guérit pas mais il crée le lieu, le milieu, l'atmosphère, les conditions favorables pour que la guérison ait lieu.
Le Médecin, au sens majuscule du terme, c'est la Nature, et le Thérapeute est là pour collaborer avec elle. Le Thérapeute ne guérit pas, "il prend soin".
Un précédent blog vous présentait "SPIRA MIRABILIS", cet orchestre de 51 musiciens qui jouent sans chef. Sans aller plus loin, je vous invite à écouter et regarder attentivement cette vidéo et de noter ce que vous observez quand le chef d'orchestre est "absent".
Avez-vous observé des différences ?
Sentez-vous qu'un autre mouvement, un autre esprit est à l'oeuvre ?
Ce groupe de musiciens est à la recherche d'une troisième voie dans laquelle tous les musiciens créent une idée musicale unifiée. Pour rappel, voici leur "table de lois" ou commandements artistiques :
1. jouer sans chef
2. étudier les instruments d'époque
3. prendre des risques
4. ne jouer qu'une fois qu'une seule oeuvre
5. faire du concert une expérience participative
Prenons cette métaphore pour avancer sur la question de notre capacité à oeuvrer collectivement.
Spira Mirabilis évoque : "la raison pour laquelle nous prenons le temps de façonner et de travailler sur cette "pensée collective", c'est que nous pensons qu'il est digne d'écouter quelque chose qui est le produit des CERVEAUX et des COEURS au travail, par opposition à la pensée d'une seule personne menant un groupe de musiciens.
Cette idée nécessite un engagement individuel et collectif pour aller vers une oeuvre commune qui existe certes, sur la partition, mais qui se joue au-delà, dans une zone non explorée. Cela demande du courage pour entrer dans un choeur non guidé par un chef d'orchestre, vécu comme "l'esprit" et le tempo du groupe, qui saurait et sentirait ce qui est juste pour l'ensemble.
Si tel un artiste, chaque acteur d'un collectif, entre dans sa totalité, cerveau, coeur et corps. Si chacun, pour exercer son action va au-delà de sa compétence "connue" et entre dans sa sensibilité, son écoute et son ouverture à l'autre et à l'ensemble. A cet instant, le groupe franchit un espace, il devient pleinement vivant et l'ego se range au bénéfice de la création et de l'oeuvre.
Les musiciens de "Spira Mirabilis" partagent leur expérience par ces mots : nous sommes "le morceau d'un grand puzzle, comme une image de nous à un certain stade de notre maturation et de croissance. Partager cette image, c'est partager notre vision : être musiciens dans la manière la plus engagée et passionnée".
Avez-vous observé la vidéo ci-dessus ? l'élan vital de chaque musicien, les corps qui bougent, les yeux qui observent, l'écoute individuelle et globale ?
Le besoin :
- connaître son talent d'artiste
- oser sortir du connu pour entrer dans l'inconnu
- une attention et une écoute des autres
- un réajustement dans l'instant pour être ensemble
- une adaptabilité hors ego pour jouer l'oeuvre du collectif
Le cadeau :
- une stimulation du vivant qui expérimente la nouveauté
- une croissance continue de chaque artiste sur tous les plans de l'être
- une inspiration autorisée et en mouvement
- une expérience de groupe hautement démocratique
- la joie d'être au service d'un projet novateur et collectif
C'est la voie du coeur reliée à la pensée. Ici, la conscience du groupe est vécue au bénéfice du projet. Le chemin parcouru ensemble devient l'essentiel, le concert est le cadeau offert, il n'est pas l'objectif à atteindre. C'est un renversement ...
"Nous ne sommes pas un orchestre, nous sommes un projet,
c'est le processus d'apprentissage qui compte, le concert n'est qu'un bonus."
La spirale logarithmique fut souvent utilisée par l'homme, notamment dans les constructions architecturales, tels certains clochers, jardins, paysages, allées de châteaux ou belvédères,
dans lesquels la forme en ouverture confère à l'édifice une dimension d'infini.
Ces musiciens partagent avec le public les raisons pour lesquelles ce groupe existe, sa raison d'être. Et en les partageant, il est ouvert et il reçoit le public, lui-même impliqué comme partie active de son expérience.
C'est le moment où l'artiste entre dans un autre niveau d'écoute, il entre dans le choeur et son coeur s'ouvre, il devient l'orchestre, il devient l'ensemble. Dans le coeur humain existe le tempo, le rythme et l'équilibre du donner et du recevoir. En ouvrant cet espace, le groupe de musiciens entre dans la conscience organique où chaque cellule n'est pas plus importante que l'ensemble, elle l'est autant que le violon est indispensable à son archet pour créer.
A ce niveau, une autre réalité apparaît, le chef d'orchestre est un élément subtil à l'intérieur de chacun, il n'a plus besoin d'être à l'extérieur, il est intégré en chacun. C'est l'équilibre et la sagesse innée qui réside en chaque être. Elle est à retrouver, à laisser émerger ...
Ici la critique n'a plus sa place, l'encouragement et l'enthousiasme l'ont remplacée. C'est un monde nouveau, celui de l'artiste inter-indépendant, la forme est dépassée, l'ego n'est plus que l'instrument au service de la musique.
Nous quittons la cacophonie et passons à la symphonie, à l'écoute globale.
Et si nous expérimentions ce chemin dans les collectifs, les groupes et les organisations ?
L'idée n'est pas de changer le monde, c'est déjà de changer son monde intérieur, le décloisonner et expérimenter ce mouvement d'ouverture, d'accueil, cette qualité d'écoute à l'autre, au sein du groupe dans lequel nous sommes investis, qu'il soit familial, associatif, organisationnel et/ou citoyen.
Quitter la monotonie et l'uniformité de ce que nous "savons déjà" pour oser l'ouverture vers des communautés vivantes qui s'ouvrent à explorer d'autres voies. Soyons conscients que le risque est de rester coincé dans le passage d'un paradigme à l'autre. De stagner au milieu du gué, ou régresser vers l'individuel gêné par une cacophonie ou chacun fait ce qui lui semble bon, sans écouter l'ensemble. Ou encore, celui de créer de nombreux îlots qui ne communiquent pas, font la même chose sous un autre nom, si les égos restent trop prégnants.
Il s'agira donc de s'éveiller à la conscience d'inter-indépendance pour découvrir peu à peu que la conscience individuelle nous a coupé du collectif. En effet, cette dernière est l'art de se couper des autres et de la nature. Ce n'est pas parce que la personne a compris ce qu'est la conscience de groupe qu'elle adopte un comportement de groupe, nous le voyons tous les jours dans nos expériences collectives. En effet, il est nécessaire de passer le barrage de l'individuel afin de quitter le conflit conscient ou inconscient entre le projet d'ensemble et le projet individuel.
Il nous faut donc un troisième niveau de vision pour nous impliquer plus profondément et lâcher l'ego individuel.
Otto Scharmer, dans son livre "Théorie U" qui vient de sortir en français, nous partage que "c'est par une connexion profonde avec des valeurs et un projet qui les met en action, que l'individu renonce à l'ego pour consentir au collectif. Si "l'appel" ne retentit pas d'un esprit et d'un coeur ouvert, l'engagement tourne facilement à l'obsession et le processus de création se pervertit en volontarisme" avec tous les eccueils que nous connaissons de l'activisme social.
Il nomme ce passage : "de l'égologie à l'écologie"
L'idée force est ici que ce leadership(*) - esprit, coeur et volonté ouvertes - apparaît quand les gens s'accordent en profondeur avec qui ils sont réellement (l'artiste et son instrument) et qu'ils reconnaissent leur responsabilité dans le processus de création (le projet musical) de ce qui compte le plus pour eux, aujourd'hui et à l'avenir (le chemin de croissance infini).
Il ajoute : "Quand les groupes commencent à fonctionner à partir d'un réel potentiel d'avenir, ils accèdent à un autre champ social que celui dont ils ont l'habitude. Cela se manifeste par un changement qualitatif dans la pensée, le dialogue et l'agir collectif. Lorsque ce changement advient, les personnes se connectent à une source de créativité et de connaissances plus profondes et vont au-delà des schémas du passé. Elles accèdent à leur réelle capacité, au potentiel de leur moi authentique. Apparaît alors une transformation du champ social, et l'ensemble des connexions grâce auxquelles les acteurs d'un système donné entrent en relation, dialoguent, pensent et agissent, se trouve transformé."
Comment réussir dans nos groupes qu'un ensemble de solistes se fondent suffisamment pour jouer ensemble ?
C'est le défi passionnant des mois et des années à venir ...
(*) Notons que "leader" signifie ici : tous ceux et celles qui s'engagent à créer du changement et à modeler leur avenir, quelque soit le poste, la fonction qu'ils et qu'elles occupent.
Ce n'est dans aucun moyen extérieur, amélioration matérielle ou transformation sociale, que réside la véritable évolution progressive, celle qui peut mener l'homme vers le bonheur auquel il a droit.
Ce sont les perfectionnements individuels, intérieurs et profonds, qui constituent le progrès réel et peuvent transformer l'état actuel des choses.
Agriculteur, philosophe et essayiste français d'origine algérienne, inventeur du concept "Oasis en tous lieux", Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique. Il milite depuis près de 50 ans pour un mode de vie et une organisation de la société qui respectent mieux la terre et les êtres humains, et avec son mouvement "Colibris", il propose de réaliser ce qui pourrait apparaître comme une utopie : devenir, en 2012, candidat à une "République des consciences".
Utopie, challenge ou défi, Pierre Rabhi plein de sagesse et respectant les différences, nous rappelle que la réponse est entre les mains de chacun d'entre-nous et qu'être conscient, ce n'est ni une mode, ni un nouveau courant de pensée mais c'est choisir de s'engager à agir librement avec reconnaissance des différentes forme de vie : une nécessité vitale si nous voulons réparer le "monde actuel" et accéder à une "sobriété heureuse".
Comment ?
Chaque être humain doit être une énergie créative et non une énergie passive.
En dehors des grandes décisions politiques que les Etats doivent prendre, il nous appartient à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l'enseigne la légende amérindienne du colibri ...
Pierre Rabhi
DiaLogos est un espace d'expression sur l'être humain et l'humanité en mouvement.
C'est un élan de vie, à un moment où il est devenu nécessaire de basculer d'unecroyance que l'AVOIRest vital là où l'ÊTREest essentiel ...
L'avoir est devenu prédominant et s'est enflé au détriment de l'être. L'équilibre du vivant s'est rompu, entraînant son flot de maux ... L'humanité est en train de terminer un cycle basé sur la croyance du manque et de la rareté là où la vie offre l'abondance.
DiaLogos est créé pour tisser dans la profondeur du sens et dans le paradigme inclusif du "ET". C'est un espace pour poser desmots, créer des liens vers unenouvelle partition. Le mot « dialogue » vient du grec dialogos et est formé de deux racines « dia » qui signifie « au travers » et de « logos » qui signifie « verbe, parole, mot », ou plus précisément, « le sens de la parole (ou du mot) ».
L'Abondance ne peut s'acquérir, elle émerge de l'intérieur telle une source. Elle répond a l'énergie de l'amour et de l'ouverture a la Vie.
L'Abondance de l'être se manifeste dans l'expression pleine de notre vulnérabilité face a l'autre. Elle est logée au cœur de l'être.
Les apparences de la rareté conduisent les hommes a se comporter en guerriers. L'Abondance nous conduit a être des jardiniers attentifs.
L'abondance est du domaine de l'avoir si elle se réfère a une quantité de matière. C'est la conscience d'Abondance qui est une qualité d'être. (Philippe DERUDDER)
Notre siècle de rationalité matérialiste, de pesanteur minérale, de substances toxiques largement répandues, d'une science presque totalement asservie au profit, a porté atteinte au monde sensible qui constitue l'enveloppe vivante et vitale de notre planète. Il semble que ce ne soit qu'à l'aune du sacré que nous pourrions mesurer l'ampleur de notre responsabilité. "J'entends par sacré ce sentiment humble où la gratitude, la connaissance, l'émerveillement, le respect et le mystère s'allient pour inspirer nos actes, les éclairer et faire de nous des être très présents au monde, mais affranchis des vanités et des arrogances qui révèlent bien davantage nos angoisses et nos faiblesses que notre force." (Pierre RABHI) Conscience et environnement
L'écologie extérieure sans écologie intérieure n'est qu'illusion. Si intérieurement, l'esprit est mu par des violences passionnelles, cela se traduira inévitablement en comportements extérieurs. Intérieur et extérieur sont interdépendants. Sans un changement intérieur de mentalité et de relation, vouloir un changement à l'extérieur est illusoire. (Denys RINPOCHE)
A quoi servirait l'homme si il n'était pas fait pour jeter un pont entre Ce qui est éternellement et toute l'obscure et douloureuse ignorance du monde matériel ? L'homme est le lien entre Ce qui doit être et ce qui est, il est la passerelle jetée sur l'abîme.
"La terre est dans nos bras comme un enfant malade qu'il faut guérir." (MERE - Le Matérialisme Divin)
Dans le silence du cœur, une porte s'ouvre ... Ce n'est dans aucun moyen extérieur , amélioration matérielle ou transformation sociale, que réside la véritable évolution progressive, celle qui peut mener l'homme vers le bonheur auquel il a droit. Ce sont les perfectionnements individuels, intérieurs et profonds, qui constituent le progrès réel et peuvent transformer l'état actuel des choses. (Sri AUROBINDO)