lundi 29 décembre 2014

Fraternité : "se dépasser pour s'étreindre".


Quand il m'arrive d'oublier que le bien le plus précieux est le lien à la Vie et à l'autre, 
je m'égare ...

L'humanité est Une et la fraternité est à la fois son origine et le but à réaliser. Ainsi, les groupes et les lieux de reliances communautaires représentent le miroir de notre aspiration à un "religare" intérieur et extérieur.

En préambule à la fraternité, un des plus grand défi est d'accueillir l'autre dans son temple intérieur. Ceci, au-delà des différences, qu'elles soient ethniques, religieuses ou raciales. Embrasser l'autre au-delà de ses croyances, opinions et modes de vie nécessite pour ma part, un réengagement quotidien. C'est le chemin d'au moins une vie, parsemé d'écueils et de joies sans pareilles.

Le coeur de mon activité est la relation humaine, la reliance communautaire et l'intelligence collective. Très présente et active sur le terrain actuellement, je fais régulièrement le même constat : oui, il existe bien un "secret" au sein des collectifs qui se dépassent et restent vivants sur la durée.

Quel est-il ?

Lorsque les êtres sont reliés par des intentions individuelles bien ancrées dans la réalité, des aspirations collectives et une vision qui dépasse largement les frontières "du territoire EGO", les aspérités et limites de ce dernier se réduisent et se mettent au service de l'ensemble. Dans la puissance des aspirations individuelles et la vision commune qui les relient, ils reconnaissent cet infini potentiel qui leur permettra - ensemble - d'incarner la vision. 

Ils savent que seul(e)s, c'est impossible et qu'ensemble c'est un possible !

Ici, la relation devient le creuset alchimique de "l'être ensemble".
Elle éclaire le lieu où la diversité humaine trouve refuge en l'altérité et l'unité.
Elle devient le tissage multicolore qui réside déjà en nos coeurs, attendant patiemment le dévoilement.
Elle illumine notre rêve d'humanité.


"Nous ne sommes pas des êtres humains vivant des expériences spirituelles. 
Nous sommes des êtres spirituels vivant l'expérience humaine." 
Teilhard de Chardin


Namasté !




mardi 11 février 2014

Méditations sur la Vie avec François Cheng



























L'univers est mû par une intentionnalité,
Par un appel
Comme si il nous disait
Ce n'est pas pour rien que l'univers est là
Que la vie est là,
Ce sont autant de signes
Qui nous appelle à une sorte de devoir,
A une mission ...
Ouvrir les yeux à cette beauté
C'est la révéler par des créations artistiques
Entrer dans une sorte de célébration.
Quand nous parlons de la beauté
Faire une distinction entre l'essence de la beauté
Et l'usage que l'on peut en faire ...
L'essence de la beauté est liée à la bonté
Ils ont une même racine
La beauté de l'âme, c'est la bonté.
L'état suprême de la beauté, c'est la grâce.
Dans le mot grâce on entend la bonté
Parce que la grâce est ce principe de vie
Qui se donne généreusement et indéfiniment
Ce double sens de grâce signifie la bonté et la beauté.

Extraits ... Méditation intérieure et extérieure avec "François Cheng médite sur la Vie".

Frédéric Mitterand reçoit l'académicien François Cheng pour son roman : "Cinq méditations sur la mort - autrement dit sur la vie" aux Editions Albin Michel






vendredi 7 février 2014

Aller vers le noyau de l'Être, c'est être UN avec l'humanité




      
      Aller vers le noyau de l'Être,
      Est un JE d'équilibre vers le NOUS.

      C'est être activement relié,
      Et oser régulièrement le silence.

      Ce n'est pas se déconnecter,
      C'est changer parfois de wifi.
      
      Ce n'est pas devenir ermite,
      C'est être présent dans la rencontre.

      Ce n'est pas se détacher du monde,
      C'est devenir pleinement humain.

      Ce n'est pas se couper de la Vie,
      C'est exister pleinement.

      Ce n'est pas s'appauvrir,
      C'est être ouvert aux richesses.

      C'est aller chercher les pépites,
      Qui résident à l'intérieur.

      Aller vers le noyau de l'Être, 
      Est un double mouvement.

      C'est une danse cosmique,
      Comme tisser l'invisible.

      C'est ouvrir en Soi,
      Le chemin vers l'Être.

      C'est poser sur l'autre,
      Un regard nouveau.

      C'est créer ensemble, 
      Un nouveau tissage.

      C'est oser des fils de couleur,
      Et créer du jamais vu.

      C'est s'émerveiller,
      Et être curieux de tout.

      Aller vers le noyau de l'Être.
      C'est être UN avec l'humanité.



      Auteur : Maryvonne Piétri



jeudi 6 février 2014

Un réseau d'Amour invisible entre les arbres


Savez-vous qu'il existe un réseau d'Amour invisible entre les arbres ?

Seriez-vous surpris d'apprendre que, comme les animaux, les arbres communiquent entre eux et transmettent leur héritage à la prochaine génération ?

Dans cette vidéo fascinante, le Professeur Suzanne Simard explique comment les arbres sont beaucoup plus complexes que la plupart d'entre nous ne l'avaient imaginé. Bien que Charles Darwin supposait que les arbres sont tout simplement des organismes individuels en compétition pour la survie du plus fort, Simard démontre à quel point il avait tort. En fait, c’est le contraire qui est vrai : les arbres survivent grâce à la coopération et le soutien mutuel, à travers des nutriments essentiels et "en fonction de qui en a besoin".

L'azote et le carbone sont partagés à travers des kilomètres de réseaux de champignons souterrains, veillant à ce que tous les arbres de l'écosystème forestier donnent et reçoivent juste la bonne quantité pour les garder tous en bonne santé. Ce reseau web invisible fonctionne d'une manière très similaire par les réseaux de neurones dans notre cerveau, et quand un arbre est détruit, cela a des conséquences pour tous.

Simard parle des « arbres-mères », qui sont généralement les organismes les plus importants et les plus anciens sur lesquels tous les autres arbres dépendent. Elle explique comment les arbres mourants passent sur ​​un « héritage » de la prochaine génération, brouillant des minéraux importants pour les jeunes plants afin qu'ils puissent continuer de croître. Quand les humains coupent les « arbres mère » sans aucune conscience de ces "sociétés d'arbres" très complexes, ou les réseaux dont ils se nourrissent, nous réduisons les chances de survie de l’ensemble de la forêt.

« Nous n'avons aucune notice sur cela » dit Simard malheureusement. Les arbres mourants déplacent des ressources dans les jeunes arbres avant de mourir, mais nous ne leur avons jamais donné leur chance. « Si nous pouvions transmettre cette connaissance cruciale dans nos industries forestières, nous pourrions faire une énorme différence pour les efforts de conservation à l'avenir. »

Et si nous entrions à l’écoute de l’invisible …





" Mother Tree ": Le Professeur Suzanne Simard
nous emmène à travers la forêt pour enquêter 
sur cette communauté souterraine.






samedi 1 février 2014

Quand l'Âme du Monde s'éveille ...





Certains "desseins" émergent de la pointe d'un crayon.

Le mot dessin tire son étymologie de "dessein". La racine est donc unique et ces deux mots partent du même espace : celui de l'intention.

Le temps est venu aux Âmes et collectifs artistes, de dévoiler "LE" dessein ...

C'est une autre façon de se mettre debout, de s'éveiller.

Je vois et partage l'enthousiasme de ces êtres et ces groupes en chemin. Ce que nous appelions utopie, est : joie, beauté, relations, partages et bienveillance et elle fonde notre humanité. Ce qui paraissait un songe de quelques rêveurs est en train de se dévoiler et s'incarner peu à peu.

Il est intéressant de s'arrêter un instant sur l'étymologie du mot "Utopie" : construit à partir du grec Utopia, signifiant un lieu qui n'existe pas. Je suis tentée ici de rajouter ... encore.

N'oublions pas que c'est par les fêlures que passent la grâce, et qu'elles peuvent devenir des perles de lumière d'un grand collier encore aujourd'hui invisible à nos yeux endormis.

Alors ouvrons les yeux et soyons émerveillés de ce qui va naître bientôt sous nos yeux ...