lundi 3 janvier 2011

La philosophie n'est pas pour "tenir salon" mais pour tenir debout !




"On a beau être philosophe, on n'en est pas moins esclave de ses passions". Tel est l'aveu que livre Alexandre Jollien dès les premières pages de son nouvel ouvrage, bouleversant, drôle, juste, nécessaire. Mais à quoi bon être philosophe, alors, si l'on n'est pas capable de résister à ses envies les plus viles comme à ses craintes les plus folles ?

A rien.

Alexandre Jollien et le "Philosophe nu". C'est le dernier né de ses livres et certainement l'ouvrage le plus personnel tel qu'il le présente. Celui qui lui a le plus coûté également. "Triste ou joyeuse, la passion est plus forte que nous car elle semble résister à la volonté et pulvériser bien des fois la raison. Dans ce journal intime, je pars à l'école du détachement et tente un chemin pour assumer les hauts et les bas de l'existence. Bref, j'essaie de découvrir un peu de liberté au milieu du torrent des passions."

Mais quoi de plus difficile que le détachement quand notre coeur abrite du chaos ?

Un être sincère, un livre nécessaire, une nudité aidant à déchirer peu à peu le voile de l'illusion vers l'humilité, la véritable fragilité et les faiblesses du genre humain.




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