dimanche 14 mars 2010

"Le petit frère sait-il ce qu'il fait ?"


Suite à la projection du film : "Le chemin des 9 mondes", un film de Eric Julien et Gilles Combet, je reprends ici quelques phrases de cette soirée, que je souhaite vous partager ici, en lien avec la Terre, le Vivant et le PFH* (Précieux Facteur Humain) :

- Les indiens Kogis de Colombie considèrent la solidarité fonctionnant comme les organes du corps. Un organe envoie un message à un autre organe et il obtient immédiatement un retour d'information. Puis une réponse de bien-être ou de mal-être de tout l'organisme.
Mais dans nos sociétés, écoutons nous encore les messages de notre corps ou prêtons nous toute notre attention aux bruits de notre mental ?

- La terre est vue comme un corps, une mémoire qui les relie à leurs ancêtres et à la mémoire collective.
- Il s'agit de savoir regarder au-delà des apparences. Pour les Indiens Kogis, l'invisible donne un sens à la vie humaine.
- Le territoire et la terre sont importants car il les relient à la TRADITION, leur donne la FORCE et leur permet de vivre selon une JUSTICE et un EQUILIBRE social.
- On devient chaman en passant 18 ans dans l'obscurité. Pour les Kogis, c'est ainsi que l'on entre vraiment dans la texture du vivant. Il s'agit en effet de dépasser deux voiles : les émotions et les croyances.
- "En manquant de respect à la terre, c'est à nous même que nous manquons de respect".

Et pour conclure, une phrase du vieux sage ...

"Petit frère ... pour vous il n'y a que le matériel qui est important ...
Si vous continuez à construire un monde artificiel, nous allons mourir.
La terre n'a plus rien ...
Le petit frère sait-il ce qu'il fait ?"

Source de l'image

Il reste 12.000 Kogis. Ils sont les témoins vivants, comme d'autres peuples en Afrique ou dans d'autres parties du monde, d'une sagesse dont nous sommes porteurs également :
- ECOUTER en créant un espace intérieur,
- VOIR au-delà du simple regard visuel et interprétatif,
- se RELIER à notre corps, l'écouter et le respecter induit une attitude en lien avec le vivant .
La Terre nourricière est comme le grand corps de notre humanité.

En leur re-donnant leur terre, nous faisons un geste vers notre terre intérieure de sagesse. Il y a en chacun de nous une graine d'indien Kogi ...

Pour aller plus loin : "Les sociétes traditionnelles peuvent-elles éclairer les impasses de notre temps ?" (Interview d'Eric Julien dans TGV Magazine) TGV Magazine - Sociétés traditionnelles.pdf


Kogis, le message des derniers hommes 1/3




Kogis, le message des derniers hommes 2/3




Kogis, le message des derniers hommes 3/3



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